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Vinyl – Critique du pilote et preview de la série

By 12 février 2016novembre 28th, 2017Quoi de neuf doc ?, Séries

Dans quelques jours le pilote de la série événement HBO Vinyl signée Scorsese, Mick Jagger et Terrence Winter débarque sur OCS et dans les offres CANAL. Et ce pilote, Doc Ciné l’a déjà vu, c’est donc l’occasion de revenir sur ce long pilote (1h50 !) réalisé par Scorsese himself et de faire le bilan sur ce que promet le show.

Vinyl, c’est l’’histoire de quarante ans de musique à travers les yeux de Richie Finestra, un producteur de disques qui tente dans les années 70 de faire renaître de ses cendres son label en trouvant de nouveaux sons et de nouveaux talents alors qu’il traverse sa crise de la quarantaine. Drogue, sexe, punk et disco deviennent son quotidien…

Le Trailer :

Vinyl, à la base, c’est un projet de film développé par Scorsese et Jagger il y a une quinzaine d’années  qui devait durer plus de 3 heures et demandait un budget colossal. N’ayant pas trouvé preneurs, le projet fut mis en stand by, jusqu’à ce que HBO approche les deux artistes et leur propose de transformer le film en une série. Logiquement, c’est Terence Winter (scénariste de Broadwalk Empire et du Loup de Wall Street) qui fut alors engagé pour écrire la série.

Qu’en est-il donc du pilote ? Et bien, je peux vous dire que c’est une sacrée claque dans la gueule. Tout ici transpire le style Scorsesien. En effet le réalisateur garde ses codes de film-making malgré la différence entre les deux médiums. Entre les longs plans, les mouvements de caméra amples, le montage rapide et parfois rythmé par la musique, la photo assez sombre mais colorée de ses films pré vingtième siècle, la B.O. rock…

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On y retrouve aussi pas mal de thèmes chers au réalisateur tels que le rock, les relations familiales, l’ascension (et sûrement la déchéance dans les prochains épisodes) d’un homme puissant… La construction scénaristique est très intéressante puisqu’elle mêle plusieurs intrigues, dont une en flashback, qui s’enchaînent de façon très ryhtmée. Les dialogues sont extrêmement bien ficelés, entre des répliques hilarantes et d’autres bien plus serious business, le talent de Terrence Winter est décidément indéniable. Le casting introduit dans ce premier épisode s’avère excellent, malgré un nombre conséquent de personnages aucun acteur n’est en reste, Bobby Cannavale en tête. On peut également applaudir l’effort fourni au niveau des décors, accessoires et costumes qui donnent vie à cet univers 70’s sans fausse note.

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Pour ce qui est de la suite de la série, les attentes sont hautes. En effet, le pilote pose pas mal d’intrigue et nous introduit un bon nombre de personnages intéressants. On nous promet donc une série dynamique , violente et riche en contenu, rythmée par une bande son jouissive. L’intrigue basée sur le business musical s’annonce palpitante, crédible et pleine de références, tout en restant accessible.
Au delà de ça, quelques questions se posent, est-ce que les réalisateurs de la série arriveront à garder le niveau de ce pilote ? Terrence Winter arrivera-t-il à gérer ces intrigues et ces personnages (même si je pense qu’on peut lui faire confiance) ? La réponse dans les semaines à venir sur OCS et HBO !

Val

Cinéphile en maturation & étudiant en cinéma. J'ai jamais vu Star Wars.

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