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The-Interview
Note de la rédaction :

J’ai vu The interview l’autre jour. Ben oui, je m’ennuyais fermement et j’ai vu que y’avait The Interview et comme j’aime bien les comédies et l’humour débile pipi caca panpan cucul de la clique Seth Rogen James Franco Danny Mc Bride Jonah Hill (franchement il est drôle Jonah Hill) et consorts, ben je me suis dit, « Allez je me le fais, quoi ». On appelle cela de l’auto-motivation.

Jonah Hill et la fine équipe

Bon alors on va pas y aller par quatre chemins ni couper les cheveux en quatre ni souffler sur les bites des quatre petits cochons : c’est pas terrible. C’est un peu comme This is the end, on s’attend  à ouahouh bouh je vais être blasté et puis on reste sur sa faim. Honnêtement. Bon sauf que là j’attendais rien de transcendantal puisque justement j’avais déjà vu This is the end alors j’étais sur mes gardes tel le renard guettant sa poule la bave aux babines.

En plus y’avait LA polémique, THE big polémique avec Sony et les vilains hackers mais là aussi, passons.

seth-rogen-a-gauche-sur-le-tournage

L’histoire en bref :

Je vous résume rapidos le plot : un présentateur bébête mais gentil et un producteur frustré de s’occuper d’une émission people de merde alors qu’il aurait pu être un grand journaliste partent interviewer le dictateur nord-coréen et entretemps la CIA veut les utiliser pour faire avaler son bulletin de naissance sans sauce soja au dictateur.

Voilà pour l’histoire. Maintenant commençons à casser gentiment.

Premièrement, Seth Rogen ne m’a jamais époustouflé pour ses dons d’acteurs. Il confirme bien mon opinion dans ce film. James Franco, lui, cabotine à mort et le pire, c’est qu’il est drôle. Pas toujours, des fois c’est très lourd, mais on se marre souvent. Au moins pendant une bonne demi-heure, et c’est en partie grâce à lui.

Le coup de Kim Jung On Jing Oun Ang Joung ( ??) fan de basket et qui se tape des putes à foison, c’est lourd si on est déjà sorti du collège. Pareil pour la scène de défonce. Là où ils prennent du MDMA je crois. Pourquoi est-ce qu’il faut se taper une scène de défonce ou de biture dans tous les buddy movies ricains depuis 10 ans ? c’est l’effet Trainspotting ?

J’ai maté 21 et 22 Jump Street (d’ailleurs c’est pas mal du tout, finalement, oh aprioris mesquins !) et ben pareil : Paf, la scène de grosse défonce ou de grosse biture avec la zizique boumboum et les meufs en string et zyva que je danse sur une bagnole en vomissant sur une grand-mère tout en enculant un caniche.

En parlant de caniche, revenons à nos moutons frisés. The Interview, donc, commence pas mal, il y a quelques situations et dialogues très drôles, notamment les scènes avec l’agente de la CIA (She’s honeypotting you !) qui se moque presque intelligemment du féminisme poussé à l’extrême.

Puis le film s’enlise dans la mollesse et les blagues d’anus. Pour pimenter, y’a deux trois scènes action/gore à la Tarantino/Guy Ritchie, enfin pareil, le genre de trucs qu’on voit depuis 10 ans, avec des plans, waow, trop délires trop osés quoi ! (C’est ironique, je précise).

Y’a du White Stripes et d’autres bons groupes dans la BO, on va le ranger dans les aspects positifs.

the interview screen

C’est arrivé près de chez vous

Voilà. Tout cet imbroglio fait vu et revu et brouillon et bâclé. On sent que les créateurs ne se sont pas forcés, on sent « l’improvisation » à trois kilomètres. Mais c’est pas de la bonne impro. Même si on en envie d’aimer et surtout de rigoler, on ne peut pas, on a l’impression que ces gars-là se sont installés confortablement dans leur créneau, qu’il n’y a plus de magie. On va rire une ou deux fois mais au final rester énervé, frustré par tant d’autosatisfecit de la part d’artistes qui se foutent de leur public.

Alors dans le genre pipi caca je vous conseillerais plutôt un bon vieux John Waters bien sale et si on va à fond dans le mauvais goût, C’est arrivé près de chez vous (le film en entier sur Youtube).

Sinon, matez le film si ça vous dit, et pis si ça ne vous branche pas, ben faites vous une pizza avec des vrais morceaux de beurre salé de Bretagne dedans.

Botzky

Obsessionnel compulsif, polytoxicomane, polygame, polyglotte et professionnel de Pole-Dance, Botzky n’a pas une mais mille opinions selon le taux de salinité des saisons. Grâce à Doc Ciné, il peut enfin partager le point de vue schizophrène qu’il porte sur sa maîtresse préférée, Miss 7ème Art, et s’en pourlèche les babines avec un plaisir sanguin à rayures ingénues et perverse.

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