
Charlie Kaufman est un professionnel du contre-pied. De scénarios alambiqués (« Dans la peau de John Malkovich », 1999 ; « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », 2004…) en réalisation incongrue (« Synecdoque, New York », 2009), voilà un garçon insaisissable qui a plus d’idées à la minute que d’autres auteurs dans toute une carrière. Voir le new-yorkais collaborer à un film d’animation excitait d’avance notre curiosité : son univers délirant semble être fait pour le stop motion et les marionnettes. C’était peut-être confondre un peu vite Kaufman et Gondry. Critique.