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Penché dans le vent – Critique

By 9 août 2018Critiques
penché dans le vent
Note de la rédaction :

Bien qu’il vieillit, Andy Goldsworthy continue de nous surprendre. Cet artiste met en avant un travail artistique éphémère en jouant avec la nature et la beauté des choses simples. Il est cet enfant qui voit dans la nature une multitude de jeux et de vie. Découvert dans River and Tides, l’artiste est alors surveillé et observé dans un travaille de réflexion de l’art avec comme point de départ: la nature. C’est alors, avec Penché dans le vent, un retour sur le travail de l’artiste. Il est alors question d’un regard plus actuel sur Andy Goldworthy qui n’a pas arrêté de créer. Il est évident qu’il n’est pas impératif de voir River and Tides pour comprendre ce film, mais il est certain que des résonances se jouent sur les deux documentaires. Le réalisateur Allemand Thomas Riedelsheimer connait donc l’artiste de Land Art, et c’est une mise à jour de son travail entre 2013 et 2016 que modèle Riedlsheimer pour une nouvelle fois presser, et donner toute l’essence du travail d’Andy Goldsworthy.

Synopsis: Mondialement connu, Andy Goldsworthy fait dans le LAND ART, un art jouant avec la nature et son côté éphémère. Le documentaire nous fait (re)découvrir son travail depuis Edimbourg  au sud de la France. 

Et c’est ainsi que le documentaire nous emmène dans l’esprit de cet homme à l’allure curieuse d’étrangeté. C’est alors son regard sur le monde qui est scruté par la caméra. Il n’est pas question de son opinion politique, mais réellement de sa manière de percevoir la moindre chose qui l’entoure. Des feuilles, au travail de l’argile. C’est un regard qui va au delà, et qui questionne et pousse à la conscience de ses paysages, de cette nature et de sa puissance philosophique. Les premières minutes sont, par exemple, consacrés à l’artiste qui observe le travail du sol d’une maison, faite de façon traditionnelle. C’est après qu’on le découvre expérimenter, exposer à la caméra ce qu’il fait, et revenir dans le passé pour regarder son travail de jeune artiste. 

Le premier sentiment qui peut vous agripper, est celui de la nostalgie, car dans ses actes il nous rappelle notre regard enfantin, à notre manière d’antan d’interagir avec la nature. Manipuler les feuilles, se cacher et jouer avec la pluie et les espaces confinés. Il est amusant d’observer qu’il arrive à mettre en état notre changement de regard du monde qui nous entoure à mesure que l’on grandit. Ainsi le documentaire adopte la tranquillité de l’artiste et laisse au spectateur la possibilité de le voir s’exprimer sur ses expériences. Le film met également un point d’honneur à introduire la fille d’Andy, qui est également devenue une artiste qui l’assiste de temps en temps. Apparue enfant dans le premier film, c’est alors un regard sur les générations, le cycle et le temps qui passe. Agréable, sont les documentaires qui vont dans l’immersion et qui n’hésite pas à donner un ton contemplatif à leur film. 

Après le visionnage du film, les premières pensées probables vont alors vers la folie du personnage, néanmoins Andy Goldsworthy nous apporte une part de réflexion sur la nature et de sa maniabilité artistique. Il est indéniable, ce film est une nouvelle pièce de la collection LAND ART,  la caméra acte à plusieurs reprises un témoignage de ses activités. En plus d’être un témoignage, ce film est une oeuvre LAND ART à part entière.  

Actuellement dans ces salles.  

Les 3 Luxembourg – 75006, Paris 6e arrondissement
L’Entrepot – 75014, Paris 14e arrondissement
Studio Luxembourg Accattone – 75005, Paris 5e arrondissement

Pancake

Jeune scénariste, étudiant à Paris-Sorbonne et éventuellement critique de film

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