Après une journée où le slogan « Never Give Up » ne suffit plus, j’avais besoin de mon refuge cinématographique, soit un film d’animation. Justement, j’avais Kung Fu Panda 3 sous la main. Que vaut donc ce dernier opus ? Par ici la réponse.Pour ceux du fond près du radiateur, « Kung Fu Panda » raconte l’histoire d’un panda dodu qui se retrouve Maitre Kung Fu après beaucoup de boulot. Dans le 1, il maitrise le Kung Fu, dans le 2, il s’occupe d’un vilain paon qui a exterminé tous les pandas. Tous ? Et non ! Dans le 3, Pô retrouve une colonie de pandas, et son dodu papa.
Dans ce troisième opus, l’équipe part clairement du fait que vous avez vu les deux autres. C’est la fête aux running gags des précédents épisodes, et on vous ré-explique de temps en temps et vite fait quelques éléments. Pas de problème cependant si vous découvrez Pô et ses potes à partir du 3 : le scénario reste assez simple et les gags sont surtout visuels.
D’ailleurs, visuellement, KFP3 est assez réussi, notamment au niveau des décors, et l’utilisation de l’animation 2D pour illustrer des flashbacks au milieu d’un film 3D fait toujours son petit effet. Les animations du visage sont aussi impeccables.
Quant au contenu, ce numéro 3 raconte donc les retrouvailles de Pô avec son papa, et aborde le thème de la quête d’identité, avec humour et légereté, évidemment. On y oppose le mode de vie ascètique des maitres kung fu, à l’hedonisme sans bornes des pandas qui passent leur temps à bouffer et rouler. Tout cela se termine avec un grand délire psychédélique rarement vu dans un film d’animation « pour enfants ».
Bref, de l’action, beaucoup de déconnade, une qualité d’animation et toujours Guillermo Del Toro à la production font de Kung Fu Panda 3 LE film idéal pour oublier que le monde court à sa perte. Bien que cet épisode soit un tout petit peu en dessous de ses prédécesseurs, il reste de très bonne facture et vous garantira un moment de détente pas trop niais, peu importe votre âge.
Et ça fait du bien.