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Note de la rédaction :

Lorsque l’on signe un pacte, on s’y tient. Alors qu’il nous a offert un grand film d’aventure avec Au cœur de l’océan plus tôt dans l’année, Ron Howard tente de conclure sa saga adaptée des best-sellers de Dan Brown.

On sent Richie peu inspiré par le matériau de base. En même temps, vu la qualité plus que discutable du roman qu’il adapte, rien d’étonnant. Malgré tout, nous étions en droit d’avoir de maigres espoirs sur la qualité du métrage. Il n’en est rien.

Howard se contente de montrer Tom Hanks galopant dans les rues d’un Florence, à la recherche d’une intrigue mise en lambeaux par des incohérences plus grosses les unes que les autres. Additionnant les clichés, le film bascule dans le nanar. Causé par une volonté de justifier la moindre action. Les rares phases d’énigmes souffrent aussi de ce défaut. Résolues très rapidement, empêchant le spectateur de réfléchir avec les personnages.

Le métrage additionne les poncifs du thriller géopolitique et du film d’espionnage, sans nous offrir une idée originale. Shaky-cams, courses poursuites en moto, en voiture, on coche les cases à mesure que les images défilent. Seuls les jolies séquences représentant les enfers parviennent à sauver la bobine du complet déjà-vu.

Inferno est un pur produit calibré au pixel près, remplissant le cahier des charges du thriller d’action. Pas déplaisant, mais complètement inoffensif.

Keyser Swayze

Biberonné à la Pop Culture. Je tente d'avoir une alimentation culturel saine et variée, généralement composée de films qui ne prennent pas leurs spectateurs pour des cons. Carpenter, Wright et Fincher sont mes maîtres.

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