Skip to main content
Note de la rédaction :

Yes ! Un chiffre rond ! Voici le 10ème épisode des Critiques Express ! Bravo à Botzky, notre cinépahage, qui tient la cadence et nous livre régulièrement ses superbes critiques en format express. Session #10 : c’est parti !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept des Critiques Express, c’est simple, vous pouvez suivre la semaine ciné du plus gros dévoreur de films de DocCiné. À coup de cinéma de genre, de grands classiques ou de films oubliés, vous pouvez vous mesurer à la passion dévorante de Botzky et, pourquoi pas, essayez de le suivre. En serez-vous capables ? 😉

Backlash

Backlash (1956)

Genre : Western oedipien

Durée : 84 min

Réalisateur : John Sturges

Résumé en UNE phrase : Un cowboy solitaire et une cowgirl solitaire aussi recherchent le même trésor mais pas pour les mêmes raisons.

Ce qu’on en dit : John Sturges (Les sept mercenaires, La grande évasion) passe par quatre chemins pour nous introduire son film (d’ailleurs j’ai cru qu’il manquait une scène tellement il commence sans vaseline), il nous livre un western sans bavures en magnificent technicolor avec un Richard Widmark sûr de son jeu et des décors de rêve. La trame est bien ficelée, y’a de l’action, des indiens, des nordistes, du sang, du whisky, des chevaux, et des sentiments. Pas de quoi postuler pour les oscars mais un sacré bon divertissement sans prise de chou.

Acteurs : Richard Widmark, Donna Reed, William Campbell

La scène qui tue : Le règlement de compte dans le saloon où Widmark shoote deux gros balèses en un clin d’œil.

On le trouve : Bien cool

spider_baby_poster

Spider Baby -or the Maddest Story ever told (1967)

Genre : Freaky freaky funny movie

Durée : 81 min

Réalisateur : Jack Hill

Résumé en UNE phrase : Trois adultes au cerveau dérangés et atteints d’une maladie bien bizarre vivent reclus dans une vieille maison de campagne avec l’ancien chauffeur de la famille.

Ce qu’on en dit : WAOUH qu’il est jouissif ce premier film de Jack Hill, réalisateur de séries B/Z adulé par le Quentintino et réalisateur entr’autres de Foxy Brown et Switchblade Sisters. Super noir et blanc, parti d’en rire sur des thèmes bien osés pour l’époque (cannibalisme, inceste…) et des acteurs qui se font et nous font plaisir, LonChaney Jr en tête. On rit noir du curieux générique du début à la fin ! very recommandable.

Acteurs : Lon Chaney Jr., Carol Ohmart, Quinn K. Redeker, et l’un des premiers rôles de Sid Haig, l’acteur fétiche de Rob Zombie.

La scène qui tue : Le postier coincé dans la fenêtre à guillotine qui se fait massacrer par une fille armée de deux couteaux qui se prend pour une araignée.

On le trouve : Fantastoche

tusk-poster

Tusk (2014)

Genre : Comédie horrorifère morsifère

Durée : 102 min

Réalisateur : Kevin Smith

Résumé en UNE phrase : Un cynique commentateur de radio américain part au Canada pour un article et se fait changer en morse.

Ce qu’on en dit : Kevin Smith a de la personnalité et une grande gueule. Pour son scénar, il part d’une histoire qu’il a développé au cours de son podcast en demandant aux auditeurs de voter s’il devait en faire un film ou non… le oui l’à emporté et il nous fait un film dans le Canada profond avec du bon gore, de l’humour sauce piquante, un caméo hilarant de Johnny Depp en flic montréalien alcoolo, et du fun à tous les étages. Pas le prochain Oscar pour sûr, mais un très très bon ride, mon gamin !

Acteurs : Justin Long, Michael Parks, Haley Joel Osment, Johnny Depp

La scène qui tue : Johnny Depp qui raconte une histoire hilarante dans un fast food.

On le trouve : Bien sympa

nature-of-the-beast-movie

Nature of the beast (1995)

Genre : Thriller on the road

Durée : 91 min

Réalisateur : Victor Salva

Résumé en UNE phrase : Deux hommes chacun détenteurs d’un terrible secret se retrouvent obligés de voyager ensemble dans le désert étasunien.

Ce qu’on en dit : Du réalisateur mal-famé de Clownhouse (voir critiques express #4 ), ce thriller en mode road movie avec un twist final est très réussi. Le talent des deux acteurs principaux (Eric Roberts et Lance Henriksen) et la très belle photographie y sont pour quelque chose. Une série B nerveuse qui fait se tortiller le spectateur sur son siège en moleskine, se demandant ce qu’il va se passer ensuite. On cautionne.

Acteurs : Lance Henriksen, Eric Roberts, Brion James

La scène qui tue : Le premier meurtre filmé de l’extérieur de la voiture où l’on voit celle-ci remuer sous les soubresauts du type en train de se faire écorcher.

On le trouve : Bien foutu

the-pope-of-greenwich-village-movie-poster

The Pope of Greenwich Village (1984)

Genre : Comédie dramatique mafio-cool

Durée : 121 min

Réalisateur : Stuart Rosenberg

Résumé en UNE phrase : Charlie se laisse persuader par son jeune cousin Paulie de cambrioler un coffre appartenant à la mafia.

Ce qu’on en dit : L’intro sur l’air de Summer Wind de Sinatra où Mickey Rourke enfile son costard… magique ! Regardez comment ce mec  accroche la caméra sans effort, bordel ! C’est Eric Roberts qui est censé être l’acteur principal, mais c’est Mickey qui vole la vedette et le film. Ce dernier n’est pas sans défauts, mais on les remarque à peine, fascinés par ce mec génialissime mais autodestructeur qui a lui-même consciencieusement, avec application, fusillé sa carrière par la suite. Imaginez aussi que Michael Cimino avait commencé à tourner le film avant de se faire gentiment remplacer à cause de sa tendance à faire péter le budget. On tient un joyau endormi, une étude de caractères à voir absolument.

Acteurs : Mickey Rourke, Eric Roberts, Daryl Hannah, Burt Young (Paulie dans Rocky)

La scène qui tue : La première, lire plus haut

On le trouve : Super bien

stone-cold

Stone Cold (1991)

Genre : Action et Harleys

Durée : 92 min

Réalisateur : Craig R. Baxley

Résumé en UNE phrase : Un flic insubordonné plonge dans le monde des bikers pour le FBI.

Ce qu’on en dit : Un film avec des muscles, des bières, des couilles en béton, pas du tout finaud, mais rigolo. Lance Henriksen proclame qu’il a improvisé toutes ses scènes. Le héros gonflé aux stéroides est insupportable de charisme balourd (mais c’est quoi cette coupe de cheveux ridicule !!), le gand William Forsythe (Il était une fois en Amérique, Raising Arizona) déploie des talents d’acteurs qui cadrent mal avec la débilité du film, qui n’en devient que plus curieux. C’est ultra con et macho mais c’est bon.

Acteurs : Brian Bosworth, Lance Henriksen, William Forsythe

La scène qui tue : L’attaque du tribunal par les bikers armés de bazookas

On le trouve : Délicieusement mauvais

Sid and Nancy

Sid and Nancy (1986)

Genre : Biopic no future

Durée : 112 min

Réalisateur : Alex Cox

Résumé en UNE phrase : Histoire de Sid Vicious depuis son entrée dans les Sex Pistols jusqu’à l’assassinat de Nancy Spungen.

Ce qu’on en dit : Alex Cox, curieux réalisateur indé auteur du cultissime Repo Man et du scénario de Las Vegas Parano prend le parti du surréalisme et réussit un film magique, prenant, destroy qui représente parfaitement l’esprit destroy de la génération Sex Pistols. Gary Oldman, encore tout jeunot, délivre une performance hallucinante.  C’est un film totalement déprimant mais scotchant.

Acteurs : Gary Oldman, Chloe Webb, David Hayman

La scène qui tue : Le clip de My Way

On le trouve : Très bon

hustle-movie

Hustle (1975)

Genre : Polar lutte des classes

Durée : 120 min

Réalisateur : Robert Aldrich

Résumé en UNE phrase : Un flic cynique enquête sur le suicide d’une strip-teaseuse.

Ce qu’on en dit : Notre bon vieux Robert Aldrich est ici en fin de carrière et de souffle et nous livre un polar bancal, qui se veut critique sociale mais s’empêtre balourdement, veut développer beaucoup, trop, et reste en surface. On salue tout de même la belle perf de Ben Johnson, la présence de Deneuve, et la virilité inaltérable de Burt.

Acteurs : Burt Reynolds, Catherine Deneuve, Ben Johnson

La scène qui tue : La fin avec un tout jeune Robert Englund (Freddy Kruger)

On le trouve : Boaf

the-godfather-part-ii-1974

The Godfather part II (1974)

Genre : Les tontons mafieux

Durée : 202 min

Réalisateur : Francis Ford Coppola

Résumé en UNE phrase : Suite de la saga des Corleone avec un regard sur la jeunesse de Vito.

Ce qu’on en dit : Oh ben on peut en dire que du bien, hein. C’est le classique par excellence, aussi bon voir meilleur que le premier, performances, musique, caméra, tout est bon dans ce vieux cochon. Bon faut avoir quatre heures devant soi, ce qui limite les visionnages, comme pour Il était une fois en Amérique (que perso je trouve encore mieux, dix fois mieux, hénaurme).

Acteurs : Al Pacino, Robert De Niro et Duvall, Diane Keaton,

La scène qui tue : Le meurtre de Fanucci par Vito avec le revolver roulé dans le torchon qui s’enflamme

On le trouve : Grave bien

Botzky

Obsessionnel compulsif, polytoxicomane, polygame, polyglotte et professionnel de Pole-Dance, Botzky n’a pas une mais mille opinions selon le taux de salinité des saisons. Grâce à Doc Ciné, il peut enfin partager le point de vue schizophrène qu’il porte sur sa maîtresse préférée, Miss 7ème Art, et s’en pourlèche les babines avec un plaisir sanguin à rayures ingénues et perverse.

Laissez un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :